Indicateurs dans l'analyse du chômage
De nos jours, le phénomène du chômage est l'une des caractéristiques principales de notre société, et il suscite de nombreuses polémiques entre politiques et économistes de divers courants ou écoles.
Or, l'indicateur le plus couramment utilisé est le taux de chômage. Cependant, comme tout indicateur, il possède ses propres limites, et il peut donc paraître intéressant d'utiliser d'autres indicateurs - comme le taux d’activité, le taux d’emploi, la part de chômage dans la population totale et l’espérance d’activité – afin de mieux tenir compte des composantes et des tendances de ce phénomène.
Dans un but d'analyser de la manière la plus complète, et éventuellement de répondre au problème du chômage, l'utilisation de ces autres indicateurs permet-elle de combler les défauts du seul taux de chômage, et ainsi de mieux cerner le phénomène ?
Dans un premier temps, nous présenterons les limites du taux de chômage afin d'introduire d'autres indicateurs, puis nous nous essaierons à une comparaison entre les classes « jeunes » et « non jeunes » en utilisant ces derniers.
Partie 1 : Des limites du taux de chômage, à la nécessité d'utiliser d'autres indicateurs
Le taux de chômage se calcule en rapportant le nombre de chômeurs à la population active (composée des actifs occupés et des chômeurs). Il se calcule d'une manière assez simple, mais n'offre qu'une vision très globale du chômage, en ne tenant pas compte, notamment, de l'évolution de la structure de la population (part d'actifs ou part de jeunes et de non jeunes dans la population totale par exemple)
Il est important, avant de présenter les autres indicateurs, d'apporter des précisions pour éviter des redites.
Ils peuvent tous être calculés sur l'ensemble de la population d'un pays, mais on se limite le plus souvent à la population en âge de travailler (généralement définie, en comparaison internationale,