Indépendances
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Selon les statistiques officielles, dans 50 ans, l’Afrique aura 2 milliards d’habitants dont il faudra assurer l’indépendance socio-économique, financière, politique et alimentaire. Autant de défis qui inclinent des interrogations, mais surtout des analyses et réflexions poussées pour une autonomie réussie qui passe elle-même par un pouvoir démocratique fort, vecteur d’une stabilité pérenne sur le continent.
En procédant, ce dimanche 1er Août 2010, à l’ouverture du Colloque International Pluridisciplinaire, point de départ des festivités marquant le Cinquantenaire de l’Indépendance de la Côte d’Ivoire, le Président Laurent Gbagbo a appelé l’ensemble des ivoiriens et toute l’Afrique à une espèce de remise en cause, sans calcul ni faiblesse.
S’appuyant sur un long chapitre des facteurs essentiels qui ont porté un coup de frein au développement des pays de la Sous-région, Laurent Gbagbo a fait une invitation-exhortation aux uns et aux autres.
«Au Nigeria, il y a eu une guerre et 1 coup d’Etat. Au Bénin, beaucoup de coups d’Etat. Au Togo, la vie politique a été rythmée par les coups d’Etat dès la 3ème année des Indépendances africaines. Au Ghana, 8 militaires au moins ont gouverné le pays avant que Jerry Rawlings n’établisse l’ordre constitutionnel. En Côte d’Ivoire, cela est aussi arrivé : 1 coup d’Etat et une guerre civile. Le Liberia a, quant à lui, connu 17 ans de guerre civile. En Sierra-Leone, on continue encore de juger les criminels de la guerre civile. En Guinée, c’est la première fois, cette année, que l’on organise des élections depuis 1958. Au Burkina-Faso, il y eu des coups d’Etat. Au Niger, nous y sommes encore, tandis qu’au Mali, il y en a eu au moins 2. Enfin, au Sénégal, la question de la Casamance est toujours là. Elle est tellement là, qu’on l’oublie même».
Pour Laurent Gbagbo, la première attitude qui mérite d’être adoptée est celle de l’autocritique : «Quand