Institut de beauté Tendance et marché
(Naf 2008 rév.2 : 96.02B, Naf 2003 Rév.1 : 930E)
LE MARCHE
Le secteur bénéficie de l'engouement des Français pour le bien-être et la beauté. On observe toutefois une évolution de la consommation en soins esthétiques : le développement du marché du petit électroménager conjugué à une hausse du prix des prestations a engendré une diminution de la fréquentation des instituts de beauté pour les soins classiques (épilation, nettoyage de peau...). Dans le même temps, les consommateurs se sont tournés vers de nouveaux soins à plus forte valeur ajoutée (modelage, balnéo-esthétique, sauna, hammam...).
Cependant, les instituts de beauté subissent la concurrence croissante d'autres professions et circuits de distribution.
Ainsi, outre la concurrence des centres de thalassothérapie dont le succès est croissant, les coiffeurs et surtout les parfumeries proposent de plus en plus d'offres en soins esthétiques. En ce qui concerne la vente de produits d'hygiène et de beauté, les grandes surfaces alimentaires (près de 50% des parts de marché), les parapharmacies et les pharmacies captent des parts de marché de plus en plus importantes.
Ce contexte concurrentiel contribue à la mutation structurelle du secteur engagée depuis quelques années : bien qu’ils dominent très largement le secteur, les indépendants (70% du chiffre d’affaires du secteur) tendent à se regrouper autour d’enseignes spécialisées sur un segment d’activité (manucure, bronzage, amincissement, épilation…).
Le secteur bénéficie toutefois de relais de croissance importants. Les nouveaux soins, tels que l'aromathérapie, les soins par les eaux ou les méthodes orientales, se multiplient. En outre, les professionnels intensifient leurs efforts pour fidéliser leur clientèle (carte de fidélité, abonnement mensuel, forfait, carte et chèques-cadeaux...) et en séduire une nouvelle (hommes et seniors, qui ne sont que 2% à fréquenter un institut) en développant de nouveaux concepts et de nouveaux services.