Institutions publiques comparées
Il y a plusieurs bases possibles au droit public comparé. 4 visions mais qui ont toutes des faiblesses : le droit public comparé serait un système juridique transnational (s'applique à l'ensemble des Etats) mais on a un système unique alors comment peut on justifier des particularismes locaux ? Si on ne répond pas aux demandes des minorités, on crée des conflits. Science qui permettrait d'anticiper une unification transnationale : anticiper c'est prévoir mais il y a des risques Étude des droits étrangers : mais qu'est ce qui est étranger ? Science qui permettrait d'améliorer les solutions juridictionnelles : le droit comparé serait après les problèmes
Ces 4 visions se justifient mais posent aussi des problèmes.
INTRODUCTION -
Section I. Le comparativisme : intérêts et interrogations
Il a toujours existé, cette comparaison est naturelle. Elle permet de fonder des systèmes et de résoudre des problèmes que posent les systèmes.
Une méthode ancienne et pourtant récente
Le droit est une science humaine et molle. Descartes dit que c n'est que par la comparaison que l'on arrive à avoir une connaissance exacte.
A – Une origine lointaine et un enracinement progressif
Dans l'antiquité on ne se pose pas la question de la comparaison.
Ex : Platon, les lois, dégage la meilleure constitution qu'il existe pour la cité. Il va prendre les constitutions de toutes les cités et il va chercher des éléments communs.
Il va ensuite créer la constitution parfaite avec ces différents éléments. Il fait donc de la comparaison.
Aristote, dans La politique, va définir les types de gouvernement. Pour lui, il peut revêtir trois formes : gouvernement de l'un (dictature), celui de plusieurs (aristocratie) ou le gouvernement de beaucoup (République). Aristote a suivi la même démarche que Platon, il a visité 150 cités et il a regardé le type d'organisation qui dirigé chaque cité.