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29 août 2011 Valérie Douniaux
Diverses formes de chaperons - http://medieval.mrugala.net/Vetements/Glossaire%20
Diverses formes de chaperons -http://medieval.mrugala.net/Vetements/Glossaire%20
Comme les vêtements, les coiffures et couvre-chefs de cette période connaissent des modes extravagantes et variées.
L'époque voit se développer des modes variées. On fait un ample usage d'éléments purement décoratifs. Alors que, pour les vêtements, les plus grandes extravagances se retrouvent surtout dans le costume masculin, les coiffes féminines prennent des proportions étonnantes.
Les coiffures et couvre-chefs masculinsAu début du XVe siècle, se développe pour les hommes la vogue des cheveux « rondis », ou « à l’écuelle ». Cette coupe, dont une image célèbre demeure celle de Jeanne d’Arc, dégage la nuque et les oreilles, et forme une sorte de courte calotte au dessus de la tête. Cette mode étonnante est peut-être due à celle, tout aussi extravagante, de la carcaille, collet droit du pourpoint, d’abord de hauteur modérée puis montant jusqu’aux oreilles au début du XVe siècle. Cette coupe reste très prisée jusqu’au milieu du siècle, avant un retour aux cheveux plus longs, tombant dans le cou.
Le couvre-chef le plus répandu à l’époque est le chaperon. Il est d’abord porté en capuchon et, au XIVe, on ajoute à sa pointe une longue bande cousue (cornette ou coquille), qui pend dans le dos ou sur le côté. Une pèlerine fermée (guleron) entoure le cou. L’ouverture peut encadrer le visage (chaperon enformé) ou être rabattue en arrière (chaperon défeublé ou mis en gorge). Pour les funérailles, ou tout simplement pour dissimuler le visage, on tire au contraire plus fortement le capuchon vers l’avant ; c’est le chaperon embronché. Mais cette pratique sera interdite à la fin du XIVe siècle, car elle permet aux agresseurs de se cacher aisément. Elle n’est plus autorisée que pour les enterrements, jusqu’à celui de Louis XIV.