Chapitre 3 : INTERVENTION DE L’ETAT DANS L’ECONOMIE

L’intervention de l’État est justifiée par les défaillances du marché, puis la stabilisation de la conjoncture économique par une relance budgétaire et enfin la redistribution des revenus. Comme toute organisation l’État peut engendrer des inefficacités dans l’utilisation des ressources, l’intervention peut avoir des limites.
1) les défaillances du marché :
On a une défaillance du marché lorsque le système de prix et le mécanisme du marché pour allouer les ressources dans une économie ne permet pas la production de la quantité socialement optimale du bien. a)BIEN COLLECTIFS ET BIENS PUBLICS : *TYPOLOGIE DE BIENS : bien privé, bien mixte, bien public. Les propriétés de rivalités et d’exclusivité d’usage qui caractérisent les biens privés ne sont pas intrinsèquement absentes des biens dits publics. *BIENS PUBLICS ET ALLOCATION OPTIMALE DES RESSOURCES :
-Bien publics et problème du « passager clandestin » : les biens publics soulèvent un problème de financement de leur production car le marché fait émerger un prix unique pc qui ne correspond pas aux dispositions marginales à payer des consommateurs mais à leurs sommes, Le prix du marché pc est supérieur à la disposition à payer de n’importe quel consommateur. Certains individu tendent à sous estimer leur demande pour le bien public et espèrent se comporter en « passager clandestin », donc il existe un problème de révélation de leurs préférences par les agents pour certains biens publics, l’État peut donc être tenté de financer les biens publics par l’impôt.
-Bien publics et problème d’évaluation des dispositions à payer : l’allocation optimale est celle qui maximise le surplus total de l’économie, la difficulté réside dans la révélation des préférences des consommateurs pour les biens publics c’est-à-dire l’évaluation de la courbe de la demande. b)