Interview de rimbaud
Dossier spécial
Nous avons réussi, pour vous chers lecteurs, à obtenir un peu du si précieux temps de notre ami Rimbaud. En effet, le poète était chez un grand libraire de Bruxelles pour présenter son dernier recueil, Une saison en enfer, ce week-end. Votre journaliste préférée, Margaux Malagié, s'est rendue sur place et en a profité pour l'interviewer...
Margaux Malagié : Bonsoir, Rimbaud...
Arthur Rimbaud : Bonsoir...
M.M. : ...vous êtes ici ce soir pour présenter votre dernier recueil intitulé Une saison en enfer. Quelle en a été votre inspiration ?
R. : C'est dans ma relation avec Verlaine que j'ai puisé. Les sentiments et les disputes, l'amour et la haine : rien n'est meilleur pour un poète. C'est tout ce dont j'avais besoin pour poétiquement m'épanouir...
M.M. : Justement, il me semble que durant votre enfance vous ayez eu quelques problèmes pour vous épanouir. Pouvez-vous nous en dire un peu plus ?
R. : J'ai eu une enfance difficile, c'est vrai... Mon père était absent et ma mère omniprésente. Heureusement pour moi j'ai trouvé en l'école un bon refuge ; je m'y plaisait beaucoup et j'avais de bons résultats. C'est là que j'ai fait la connaissance d'Izambard, un de mes professeurs, qui m'a aidé et enseigné énormément.
M.M. : On évoque pourtant des rebondissements dans votre jeunesse...
R. : En effet, en août 1870, en pleine guerre franco-prussienne, j'ai fugué... On m'a mis en prison mais grâce à Izambard j'en suis rapidement sorti. Cela ne m'a pas empêché de recommencer peu de temps après...
M.M. : Oh, j'ai en face de moi un bel homme qui sait s'affirmer...
R. : (Il sourit, ndlr)
M.M. : Mais pardonnez-moi, je m'égare... Ces fugues vous ont-elles été bénéfiques ?
R. : Bien entendu, Ma bohème en est tiré c'est après mon arrivée