Interview picasso
Moi : Bonjour monsieur Picasso, déjà merci de me recevoir, comment allez-vous ?
P : Bonjours, c’est naturel, je vais bien merci.
Moi : Bien, en ce moment peignez-vous un nouveau tableau ?
P : Si l’on sait exactement ce que l’on va faire, à quoi bon le faire ? N’êtes-vous pas d’accord ? [rires]
Moi : Effectivement, mais cherchez-vous au moins une source d’inspiration quelquonque ?
P : Chercher ne signifie rien en peinture, ce qui compte c’est trouver.
Moi : Pas faux, Que représente pour vous le fait de peindre un tableau ?
P : Un tableau était une somme d’additions. Chez moi, un tableau est une somme de destruction.
Moi : Mais où puisez-vous toute cette inspiration ? Dans ce que vous voyez ?
P : Je ne peins ce que je vois, je peins ce que je pense.
Moi : Pensez-vous avoir évolué depuis vos débuts ?
P : Je n’évolue pas, je suis. Il n’y a en art ni passé, ni future. L’art qui n’est pas le présent ne sera jamais.
Moi : Que pensez-vous des critiques sur vos tableaux ?
P : [rires] Les autres parlent, moi je travaille.
Moi : Monsieur Picasso, pour tous les lecteurs et lectrices qui nous lisent, Comment avez-vous appris ce métier et où trouvez-vous l’intérêt de l’art ?
P : Le métier, c’est ce qui ne s’apprend pas, quand je n’ai pas de bleu, je mets du rouge. Tout l’intérêt de l’art se trouve dans le commencement. Après le commencement, c’est déjà la fin.
Moi : Concentrons-nous sur Guernica, un de vos célèbres tableaux peint en 1937, je me trompe ? Pourquoi avez-vous peint ce tableau ?
P : Non, non, vous ne vous trompez pas [rires]. La peinture n’est pas faite pour décorer les appartements. C’est un instrument de guerre offensive contre l’ennemi.
Moi : Pour vous alors, vous pensez que votre tableau représente la contre-attaque de toutes ces victimes de ce massacre ?
P : En qu’elle que sorte oui.
Moi : Es ce que votre tableau ou vous-même avait un lien avec Paul Eluard ou bien son poème La Victoire de Guernica, car vos