Intro dissert philo "faut-il dfendre les faibles?"
Au premier abord, défendre les faibles apparait comme un devoir. Le spectacle d’un être qui n’a pas les moyens de lutter contre un plus fort suscite un puissant sentiment d’injustice, entraînant, généralement, la volonté d’intervenir. Ne pas soutenir un plus faible apparaitrait alors comme un acte égoïste et individualiste. Il est, également, possible d’affirmer que la part des faibles dans la société est nettement supérieure à celle des forts, c’est pourquoi, afin de gommer certaines inégalités, il faut défendre les faibles, comme c’est le cas avec les droit universels de l’Homme ou lorsque l’on aide une entreprise en difficulté. En effet, tous ces actes particuliers de protection des plus faibles contribuent à l’obtention d’un monde harmonieux, plus juste. Il faut donc défendre les faibles au nom de l’injustice, de la fraternité et des valeurs humanistes. Cependant, défendre les idées des faibles ne revient-il pas à défendre des idées peu sûres, infondées, car elles ne sont pas acceptées par les plus forts ? En effet, si le faible n’est pas considéré, n’a pas d’influence, c’est sûrement car il a mal agi ou qu’il est dans son tort. Soutenir un faible, ici, nous couvrirait de ridicule et l’on nous jugerait irréfléchi. En effet, un criminel est un être qui manque de force de caractère, aux capacités intellectuelles défaillantes, un faible. Ici, on voit bien la dangerosité qu’entraine la défense du plus faible. L’homme doit-il défendre les faibles, au risque de paraître insensé ? Ou est-il préférable d’éviter toute intrusion dans la vie des autres, mais alors d’envisager que l’on nous considère désormais comme un être égoïste et injuste