La liberté du travail

Le décret d'Allarde des 2 et 17 mars 1791 pose le principe fondamental de la liberté du travail, au sens d'exercice d'un métier : « Il sera libre à toute personne de faire tel négoce ou d'exercer telle profession, art ou métier qu'il trouvera bon. » Le droit au travail n’est pas un droit subjectif dans le sens ou on ne peut pas l’exiger cependant l’Etat à l’obligation de mettre en œuvre tout les moyens possible pour permettre de trouver un emploi & sans discrimination & dans le respect de la dignité humaine, d’où la création du droit du travail. S'il vise d'abord la liberté du travail indépendant, il concerne aussi la liberté du travail dépendant. Cependant, aujourd'hui, la première est appelée liberté du commerce et de l'industrie ; seule la seconde est qualifiée de liberté du travail. Es ce que la liberté du travail est toujours d’actualité dans la conjoncture actuelle ? Dans un premier temps nous allons répondre ce que ce signifie la notion de liberté du travail et exposant les origines de cette liberté et en les caractérisant, en second plan j’expliquerais les principales acceptions en exposant les principes et les sanctions.
I. La notion de liberté du travail

A. L’origine de cette liberté
Pour mieux faire comprendre la réalité qu’elle recouvre, les juristes renvoient à ses origines, qu’ils situent pendant la Révolution française avec la promulgation du décret d’Allarde des 2-17 mars 1791. Pour les historiens, la naissance de cette notion doit plutôt être recherchée dans l’édit de Turgot de février 1776. Elle est en effet utilisée de manière explicite dans son préambule : « Chaque individu talentueux ou non doit pouvoir avoir la possibilité d’effectuer quelque travail qu’il souhaite, ou même d’en effectuer plusieurs. Ainsi, cette liberté de travailler pour tous implique la volonté d’abolir les privilèges, les statuts, et surtout les institutions arbitraires qui ne permettent pas aux nécessiteux de vivre de leur travail, et qui