Introduction (370 mots) La liberté. Un droit de l’homme. Une valeur. Une condition indispensable à l’épanouissement de l’homme. Un état auquel il aspire, qu’il revendique, pour lequel il combat. La liberté. Ce n’est pas seulement le souhait des adolescents qui désirent s’affranchir de la tutelle de leurs parents et de leurs professeurs. C’est, et ce fut le souhait de millions d’hommes, de tous les temps. Un souhait puissant et constant. Mais interrogeons-les. Interrogeons-nous. Nous sentons-nous libres ? Sommes-nous libres ? Demandons-le au chômeur et au malade. Au Somalien et à l’Irakien. Aux femmes saoudiennes, aux enfants brésiliens. Aux travailleurs et aux élèves. Aux personnes âgées, aux handicapés. Leur réponse sera probablement négative. Nuancée peut-être, dans certains cas, mais négative. Certes, les hommes de l’Occident sont plus libres qu’il y a quelques siècles, plus libres que ceux qui sont encore soumis aux dictatures, aux famines et aux guerres. Mais pas aussi libres qu’ils le désirent. Pas totalement libres. Alors que faut-il comprendre ? Les hommes désirent être libres mais ne parviennent pas à l’être. Ou si peu et si difficilement. Pourquoi en est-il ainsi ? Pourquoi la liberté nous échappe-t-elle ? Si les hommes ne s’en souciaient pas, on comprendrait aisément qu’elle soit absente de leurs vies. Mais ils la désirent, ils cherchent à l’acquérir. Alors pourquoi se sentent-ils si peu libres ? Comment expliquer ce constat amer ? Faut-il dire que la liberté n’est qu’un idéal ? Un but auquel on peut tendre mais qu’on ne peut véritablement atteindre ? Ou doit-on penser que les hommes s’y prennent mal ? Qu’ils ne savent pas être libres ? C’est ce que dirait un sage stoïcien ou épicurien qui reprocherait aux hommes leur manque de discernement et qui affirmerait que la liberté est réalisable pour peu qu’on la pense bien. Mais devons-nous les croire ? N’est-il pas plus crédible de voir dans la liberté une utopie ? C’est ce que nous tenterons de déterminer