Introduction aux langues romanes
CM1 : Identité italienne et migrations, histoire et religion
Il n’existe pas une identité italienne définie. Mais on peut dire que les migrations sont une donnée fondamentale de l’histoire d’Italie. Il y a une diaspora de 10 000 000 d’Italiens. Et ce phénomène est dû à l’émigration (stable ou saisonnière).
L’émigré est celui de première génération mais nous ne parlons pas de phénomène d’émigration lorsque l’on traite des générations suivantes.
Il y a plus d’Italiens en Amérique latine qu’en Amérique du Nord (3 fois plus), sur une population d’émigrés totale de 1 400 000 Italiens. Mais l’image de « l’Italien d’Amérique » est plus charismatique, à cause de personnages comme Al Capone, ou encore à cause du rayonnement de certains acteurs italo-américains. Il y a aussi des Italiens en Afrique et en Asie (notamment en Israël, où ils sont 8 000, 1 600 en Palestine, 3 200 en Chine, 2 100 000 en Europe). La grande Europe est celle du Conseil de l’Europe, soit 47 pays (Arménie, Russie, Chypre, Monaco, Andorre, St-Marin…). En 3ème position vient l’Océanie, à savoir 130 000 Italiens (Afrique 130 000 et Asie 30 000). On compte 354 000 Italiens en France.
Il existe un phénomène d’intégration et donc de la perte de nationalité. Par exemple, un italien qui allait ailleurs remettait son passeport contre celui de son nouveau pays. Au début, les femmes ne pouvaient pas transmettre la nationalité. Les émigrés travaillent pour envoyer de l’argent à leurs familles.
La première guerre mondiale, qui débute en mai 1915 a déclenché des changements migratoires, notamment des migrations internes entre le Nord et le Sud. Ces mouvements migratoires ont enclenché une sorte de racisme des Italiens du Nord envers ceux du Sud, appelés alors « Africains » ou encore « Marocains ». Il y avait une intolérance profonde, ces Italiens du Sud étant considérés comme appartenant à une autre « race ». Le phénomène de racisme envers ces Italiens a glissé vers les