Introduction sur la délinquence juvénile au Québec
Ce n’est pas un secret de dire que les jeunes ont moins d’expérience et son plus fragiles aux conséquences de leurs erreurs, c’est donc fièrement québécoise, qu’est née la psychoéducation dans le milieu des années 50 visant à intervenir d’une façon spécifique auprès des enfants et adolescents présentant des problématiques particulières. Croisement entre deux sciences sociales, soit logiquement l’éducation et la psychologie, la première portion fait référence à l’éducation spécialisée française développée pendant et après la deuxième guerre mondiale, répondant à la détresse qu’elle créait chez les jeunes. La deuxième portion voit sa source plutôt américaine, répondant aux besoins des jeunes en difficulté dans leur quotidien. Les psychoéducateurs interviennent auprès de personnes aux prises avec des difficultés d'adaptation se reflétant sur le plan comportemental. Ce n’est cependant qu’en 1971 qu’elle se voit reconnaitre comme une réelle profession et discipline. La première forme d’approche thérapeutique voit ses bases naître en 1940 lorsque deux pères, Albert Roger et Maurice Lafond, fondent Boscoville, un camp d’été qui offre des vacances à des jeunes garçons considérés comme délinquants, tentant de les responsabilisés. Ce n’est qu’en 1997 que le Ministère de la Santé et des Services Sociaux du Québec mettent finalement en place une structure de rééducation pour jeunes délinquants prenant ainsi la place du camp d’été, qui lui, fermera ses portes. C’est dans ce contexte que s’inscrit mon objet d’étude qui porte sur la délinquance juvénile.
Quels sont les attitudes préventives à adopter par rapport aux comportements délinquants? D’une part, je crois qu’il faut attaquer le problème à la base, sois intervenir dès le plus jeune âge afin que l’environnement social soit propice à un développement dit « normal ». D’autre part, je crois aussi qu’il est important de prêter une attention particulière à comment les réinsérer convenablement dans cet