Introduction:

Citation : « Plus l'encadrement est féminin, plus l'entreprise réussit »
(article de recherche publié en 2010 de la revue du CNRS Travail, genre et sociétés- Michel Ferrary).

Approche historique : Les femmes ont toujours travaillé. De l’Antiquité, au Moyen Age, de l’époque moderne à la grande industrie, les femmes ont participé, au même titre que les hommes, à la production de richesse. Il en est de même en cette fin de siècle où les femmes sont de plus en plus nombreuses à s’inscrire dans l’emploi et à bénéficier du statut qui y est associé. Le développement du secteur tertiaire aurait contribué massivement à permettre leur entrée sur le marché du travail.

Définition des termes : La « féminisation » évoque l’idée d’une marche vers l’égalité, égalité en droits, égalité en nombre : la levée d’obstacles juridiques, mais plus encore l’évolution sociale et économique favorisent le « rattrapage » d’un retard historique.
Le principe de l’égalité professionnelle a en effet été longtemps affirmé dans la loi française au nom d’une exigence éthique d’égalité entre les hommes et les femmes avant d’apparaître comme une dimension importante de la Stratégie européenne de l’emploi. La publication des questions de genre à travers les débats autour de la parité politique à la fin des années 1990, la modification constitutionnelle de 1999 et le vote de la loi en 2000, ont relancé l’intérêt pour cette question.
La mixité n’est pas simple à définir ou à délimiter, elle n’est pas non plus la condition suffisante de l’égalité. Si on la définit comme la mise en coexistence des deux sexes dans un espace social, il importe de rappeler qu’elle est un processus dynamique, un « construit social et historique, qui renvoie très directement à la façon dont une société traite la question de la différence des sexes ».

Problématique : Comment peut-on affirmer que la féminisation de l'encadrement des entreprises conduirait à une meilleure richesse de celles-ci?

Idée