Le concept de liberté du VI au XVIIe siècle

Le monde libre, tel qu’on le connait, n’a pas toujours été ainsi. En effet, il y a eu, pour cela, de nombreuses luttes qui s’espacent sur plusieurs siècles. En effet, du Ve au XVIIIe siècle on assiste à plusieurs bouleversements au niveau des libertés et privilèges que connaissait la société médiévale au départ. Il faut tout d’abord dire que l’Ancien Régime est marqué par une société de corps privilégiés qui sont contrôlés par le Roi et Furière écrit, dans son dictionnaire publié en 1690, qu’un privilège c’est un bien dont jouit une personne à l’exclusion de plusieurs autres . Selon Sieyès, les privilégiés sont la noblesse et le clergé, ce qui exclut le tiers état . Il est aussi important de préciser que ces libertés, auxquels on fait référence, sont dites collectives (s’applique à un groupe de personnes) . Par exemple, les villes font parties de ces corps privilégiés (les bourgeois bénéficient d’avantages comme de ne pas payer d’impôts) .

Dans l’ensemble, il est clair que sous l’Ancien Régime, tous les Français avaient des privilèges, mais pas tous les mêmes et certains plus que d’autres. À la lumière de ce qui précède, il est important de se demander quels sont les facteurs ayant favorisé le passage des libertés collectives à l’idéal de liberté individuelle et à son application à l’État démocratique? Suite à mes lectures, je considère qu’il y a eu trois grands facteurs ayant favorisé l’arrivée de liberté individuelle. Effectivement, la réforme et la contre-réforme, ainsi que le mouvement intellectuel de la Renaissance ont permis le passage des libertés collectives aux revendications de libertés individuelles et à son application à l’État à la fin du XVIII