A partir de son analyse, Freud jette les bases de sa nouvelle méthode d'investigation du psychisme qu'est la psychanalyse, ce qui est la première marche vers l'interprétation des rêves et de l'hystérie qui font suite dans les parties suivantes. Ce texte est un apport considérable, aussi bien en matière scientifique que philosophique. Freud veut prouver l'existence d'un dualisme psychique : ce sont les débuts de la découverte de l'inconscient.
Ce commentaire peut être divisé en trois moments : dans le premier, Freud procède à l'explication de ce qu'il entend par tendances ou intentions perturbatrices. Dans le deuxième, il réaffirme son dispositif clinique d'observation, de formulation d'hypothèses, d'interprétation. Dans la troisième partie du texte, Freud va éluder « ce qui unit les trois groupes soit ce qui est commun aux trois mécanismes de méprise de parole ».

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Il insiste fortement sur le caractère intentionnel de ces tendances perturbatrices et, bien qu'elles puissent être de différentes natures, il veut tenter, par l'examen de plusieurs exemples avec à l'esprit cette optique de l'intentionnalité de la méprise de parole, trouver un point commun. Dans les exemples étudiés, il distingue trois groupes : Dans le premier, « la tendance perturbatrice est connue du locuteur et a été ressentie par lui avant la méprise de parole ». C'est le cas pour « Vorschwein » où la personne qui parle avoue ses intentions quant à son jugement sur les événements. « Le deuxième groupe est formé par d'autres cas dans lesquels la tendance perturbatrice est également reconnue par le locuteur comme sienne, mais il ignore complètement qu'elle était active en lui juste avant la méprise de parole ». Le locuteur se reconnaît comme l'auteur de la méprise et accepte l'interprétation qu'on en donne mais se trouve totalement étonné car il ne l'envisageait pas comme venant de sa propre