Jung
Provenance, maintien, et devoir de dépassement chez Freud
(Dans l’Avenir d’une illusion de Sigmund Freud)
Dieu, voilà un mot dans lequel on ressent immédiatement une forte puissance, en effet, ce concept, entraine avec lui des questionnements dans toutes les sciences. De la théologie, science qui lui est entièrement consacré, en passant par la philosophie, la physique, aucune science n’échappe à un moment donné de son développement à la question de Dieu. Dès ses débuts, la psychanalyse a placé les idées religieuses au centre de son propos. C’est dans son ouvrage, l’avenir d’une illusion, que celui que nous considérons a juste titre comme le père de la psychanalyse, à savoir Sigmund Freud, parle le mieux de sa théorie concernant les idées religieuses. Prenant un parti polémique Freud les rejette comme un bienfait de la culture. La culture (parfois traduit par le terme de civilisation) est une des notions majeures de toute la psychanalyse. Nous définirons ainsi la culture (que nous prendrons ici au sens de culture humaine) : la culture, ou la civilisation, est tout ce que l’humain a fait, à créer, a mis en place, pour s’élever au statut supérieur à celui de l’animal ; et comprend d’une part tout ce que l’Homme ont acquis afin de se protéger des méfaits de la nature mais aussi d’obtenir ce qu’elle peut nous donner pour satisfaire nos besoin, mais elle comprend aussi tout ce qui permet de pacifié les relations des Hommes entre eux. Comme le nom de l’essai l’indique Freud va penser les idées religieuses comme des illusions. Pour présenter ce que Freud entend par cela, nous procéderons ainsi : dans un premier temps nous verrons la définition que Freud donne à ce qu’il appelle des illusions et pourquoi pouvons-nous considérer les idées religieuses comme des illusions, ensuite nous verrons d’où, selon lui, provient-elle, à la suite de quoi nous nous demanderons comment a-t-elle pu se maintenir aussi longtemps dans les sociétés humaines, et