Inégalité homme-femmes
A – UNE ÉGALISATION PROGRESSIVE DES CONDITIONS ET DES DROITS
Phrase introductive = Historiquement, la plupart des sociétés ont transformé une différence naturelle, entre l’homme et la femme, en une inégalité dans la répartition des tâches, dans l’accès au pouvoir et dans la représentation des sexes. Or, depuis l’avènement des sociétés démocratiques, ces inégalités se réduisent progressivement.
Dans la sphère professionnelle, l’emploi salarié féminin a progressé de 50% depuis 1968. En 1968, le taux d’activité des hommes était le double de celui des femmes. De nos jours, plus des 2/3 des femmes en âge de travailler ont un emploi ou en cherchent un contre plus des 3/4 pour les hommes.
Près d’un actif sur deux est une femme. Les femmes ont de plus en plus accès à des métiers dits
“masculins”(chauffeure de bus, inspectrice de police, ingénieure, préfète, docteure...) et à des postes de responsabilités ( 1 cadre sur six était une femme en 1968, près de deux sur cinq en 2001 ). Enfin, les inégalités de salaire ont diminué : en 1968, le salaire moyen des femmes était inférieur de 35% à celui des hommes. De nos jours, cet écart n’est plus que de 18% ( Doc 2 ).
Dans la sphère domestique, le modèle égalitaire est promu. La femme, qui était considérée comme une mineure vis-à-vis de son mari depuis 1804, accède peu à peu à l’égalité en matière de droit civil.
Elle peut exercer une activité professionnelle sans le consentement de son mari à partir de 1965.
L’autorité parentale se substitue à l’autorité paternelle en 1970. Les rôles sexuels au sein de la famille évoluent. Les pères sont sommés de s’occuper davantage de leurs enfants. Ils augmentent de
10% leur participation aux tâches domestiques entre 1986 et 1999 ( les courses, le ménage...) ( Doc 3 et 4 ).
Dans la sphère du pouvoir, les hommes ne monopolisent plus le politique. Les femmes ont accès au vote et à la représentation en 1944. La parité