Isap
Les conduites à risque sont à l’heure actuelle un problème de santé publique. La prise de risque, serait pour certains jeunes, une voie effective pour gagner l’indépendance vis à
Pour la majorité des adolescents, il importe de prendre en considération que les conduites à risque ne signifient pas automatiquement une mise en péril de la santé. Le risque à l’adolescence renvoie donc, majoritairement à une expérimentation d’indépendance et, minoritairement, à une construction d’une personnalité déviante ou pathologique. Par exemple, la dépendance à des produits psychoactifs, présente un caractère marginal notamment parce que les usages de drogues dites dures (cocaïne, héroïne) sont particulièrement peu répandus chez les mineurs.
La première consommation d’un produit provoqué souvent des « sensations agréables » :
Effet euphorisant (alcool)
Effet stimulant (tabac)
Effet planant (haschich)
Les effets négatifs n’apparaissent que beaucoup plus tard.
Alcool :
C’est le premier produit consommé. 6% des garçons et 15% des filles de 12 à 14ans déclarent consommer de l’alcool une ou plusieurs fois par semaine.
Avec l’âge, l’écart s’accroît entre les 2 sexes :
35 % des garçons et 15 % des filles sont dans ce comportement entre 15 et 17ans. A cet âge, 25% des adolescents ont eu une expérience d’ivresse et 8% ont connu au moins 10 ivresses. La majorité des accidents de la circulation chez les jeunes de 15 à 24 ans est associée à un excès d’alcool.
Le fait de tenir l’alcool suscite l’admiration et permet d’exister dans le regard des autres. Le risque peut donc lui-même se révéler enjeu de compétition avec comme possible conséquence que plus le risque est important et extrême, plus il est valorisable aux yeux des pairs. Ces valeurs de dépassement de soi, d’hédonisme se retrouvent particulièrement bien dans les stratégies mises en place par