izzy
Mais chacun connaît les armes et les faiblesses de l'autre. S'établit un rapport fondé sur l'estime autant que sur le mépris. Difficulté d'être soi-même d'où l'importance accordée à la vie sociale comme refuge.Les personnages fuient devant la vie pour s'abriter derrière leur image.Pour parvenir à la quintessence de l'image désirée.... la vanité risible de toute entreprise humaine à la poursuite illusoire de l'image...
On évitera ainsi d'évoquer le thème de la contamination, habituel chez lui, de la violence, ici du père au fils. Rien ne vient indiquer que le fils subit la folie passée du père.la vie tranquille est une fois de plus mise à mal par la violence démesurée des deux gangsters.Cronenberg impose plus volontiers un personnage qui a réussi à vaincre son goût de la violence et cherche à protéger sa femme et ses enfants, un peu à la manière de Uma Thurman dans Kill Bill.La solidarité villageoise a montré ses limites : le shérif l'a soupçonné et a bien failli l'exclure de la ville et le couple se trouve devant une situation nouvelle.la blessure dans le dos de Edie marque d'un plaisir violent, toujours à la limite de la souffrance
Le passage de l’opéra à la ruelle par une simple porte renvoie déjà à la thématique des inégalités toujours présentes dans Batman et particulièrement dans la trilogie, montrant que Gotham réunis côte à côte deux mondes que tout opposent.A la sauce Nolan, le Joker est un terroriste rêvant de mettre à mal la société américaine, de voir le monde brûler. Ici ce n’est plus un artiste mais un anarchiste, défiant toute logique il est amusant d’observer que les plans de Ra’s et de Bane (sous les ordres de Talia) passent par les égouts, représentant le mal enfoui et caché au milieu de la société. Ces héros sont très souvent déconnectés de la réalité, ils sont sociopathes, rongés par la