Jacques le fataliste
Jacques le Fataliste et son maître ( 1778)
Chronologie en journées de voyage.
Sur le modèle des romans de chevalerie et des contes et nouvelles du Décaméron et de l’ Heptaméron.
Signets
J1 premier jour
J2 ; J3 ;J4 ; J5 ; J6 ; J7 ; J8 ; J9 ; J10
N1 : première nuit N1 ; N2 ; N3 ; … N8.
J15 une Quinzaine se passe entre entre J 9 et J10
Première journée p. 9-11
Elle commence à « l’après-dînée » p. 11 e[1] ( = après midi)
[P. 9 Adresse au lecteur : Faux incipit : Le lecteur n’aura pas les renseignements qui commencent tout roman ; le narrateur ne sera pas le garant – sens latin de Auctor– de la vérité de l’histoire qu’il rapporte. Ce garant est plutôt Jacques faisant son récit, c'est-à-dire un personnage fantasque et toujours interrompu. Serviteur de surcroît, c'est-à-dire qu’il n’a pas l’autorité caractéristique de l’auctor ! ]
P. 9 Récit principal, alternant récit et dialogue : le voyage de Jacques et son maître, agrémenté des discussions qu’ils ont.
Ce faux incipit qu’était la première adresse au lecteur devient un dialogue entre Jacques et son maître. Le dialogue prend tout de suite une tournure philosophique : « chaque balle a son billet » : la question de la liberté de l’individu est posée en termes imagées. Cette question est pourtant directement issue du récit de Jacques ( la phrase de son capitaine) et ne s’impose pas comme une réflexion à part. Le principe du roman philosophique –qu’est sous une certaine forme et dans une certaine mesure Jacques le Fataliste – est posé : la réflexion viendra toujours d’une déviation, d’une interruption du récit, ce que les critiques appellent la déconstruction du roman à laquelle, selon eux, se livre Diderot autant par plaisir que par une sorte de pédagogie proche de la maïeutique plus ou moins apparentée à celle d’un Socrate revu et abreuvé par Rabelais !
Récit des Amours de Jacques : « Jacques commença l’histoire de ses amours » p. 11.
Récit principal
Comme le