Je mange donc je suis
Au parlement européen de Strasbourg, une question revient souvent, « qui va nourrir le monde ? »
Nous avons rencontré des producteurs belges et avons notés les productions et les difficultés des producteurs. Le premier producteur que nous voyons produit du lait, de 12L à 15L par vache, le second est un éleveur de cochons, une truie lui donne environ 22 porcelets, le troisième est un éleveur de poules, chaque poule produit environ 300 œufs par an. La principale difficulté qu'ils rencontrent est le manque d'argent qui leur permettraient s'agrandir et de produire plus.
Sur Terre, il y a 1,35 milliards d'agriculteurs dont 1 milliard qui travaillent à la main, 1 milliard sans engrais et 258 millions sans animaux de travail. La raison de ces inégalités provient du fait que tout le monde doit s'aligner sur le prix du pays qui vend ses productions le moins cher pour espérer vendre les siennes. Par exemple, le Brésil vend ses productions à 60€ la tonne en comparaison à l'Afrique qui elle les vend 500€ la tonne. Ce qu'il fait que cette dernière ne vend pas ce qu'elle produit.
La libération des marchés agricoles en Afrique a des conséquences tout d'abord économiques au travers d'une compétition sur les prix qui se retrouve au niveau de la montée des exportations des produits agricoles au détriment de la production agricole familiale. Et ensuite sociales au niveau de la réduction du nombre d'exploitations familiales, de la pauvreté qui entraînent l'exode rural des agriculteurs.
Les solutions proposées pour remédier à cette situation sont le retour au protectionnisme et la souveraineté alimentaire. La souveraineté alimentaire est définie comme le droit des populations de leur agriculture et leur alimentation sans que celles-ci ne portent préjudices aux droits des autres peuples.
Cette émission nous présente une vision négative de l'agriculture pour nous faire prendre conscience de tout ce qui se cache