Je sais que je ne sais rien
Socrate est un philosophe de la Grèce antique, considéré comme l’un des inventeurs de la philosophie morale et politique. Il n’a cependant laissé aucune œuvre écrite ; sa philosophie s’est transmise par l’intermédiaire de témoignages indirects (en particulier par les écrits de ses disciples Platon et Xénophon). C’était un expert dans l’art de faire accoucher les esprits (la maïeutique), il interrogeait les personnes pour leur faire exprimer des connaissances, un savoir enfoui en eux. Socrate employait l'ironie pour faire comprendre aux interlocuteurs que ce qu'ils croyaient savoir n'était en fait que croyances. Le but était d’admettre que l’on ne sait rien pour trouver la motivation d’aller au fond du problème et ainsi trouver la solution. C’est ainsi qu’un jour Socrate a dit cette phrase : « Je sais que je ne sais rien ». Nous sommes cependant face à un paradoxe : comment peut-on savoir et ne rien savoir en même temps ? C’est pour cela que nous partirons dans un premier temps de l’idée la plus répandue que le véritable savant est celui qui sait tout ou du moins beaucoup de choses pour ensuite parler du vrai savant qui tel Socrate déclare ne rien savoir ou du moins peu de choses. Ma démarche sera donc de réfléchir au cheminement qui conduit vers la véritable raison.
I. l’idée la plus répandue est que le véritable savant est celui qui sait tout ou du moins beaucoup de choses
-Phrase logique pour Socrate qui était un grand penseur : « je sais que je sais tout »
-démarche des sophistes :
#les sophistes font payer leurs leçons alors que la sagesse (sophia) ne peut être ravalée au rang de techniques et que la faire payer, c'est la corrompre.
# Les sophistes sont amoraux, puisque leur enseignement peut servir tout aussi bien à donner des armes à l'injustice, alors qu'ils prétendent donner à leurs élèves une éducation. -ex : astronome qui croit tout savoir, avoir découvert toutes les planètes, prétend connaître ce qui se passe dans l’espace