Comment déjouer l'enfermement
Comment peut -on échapper à l'enfermement?
Introduction:
Chacun d'entre nous aspire à une sorte de bien-être, une sérénité provenant de la capacité d'être soi-même et de posséder une liberté certaine. Celle-ci peut se définir par la possibilité d’exister malgré les contraintes, et par la possibilité d'agir et/ou de penser. Cette liberté d'Etre nous manque parfois; elle est encore plus forte quand nous sommes contraints à l'enfermement. C’est d’ailleurs dans la frustration que nous nous sommes construits. En effet, nous nous élaborons - dès notre plus jeune âge - par la conscience de nos limites vis-à-vis de nous et à l’égard des autres. C’est ainsi que, notre toute première construction (juste avant le stade sadique anal) apparaît dans les toutes premières séparations avec la mère. Lorsque l’enfant est contre sa mère (dans le cas de la tétée par exemple), il comble très vite ses besoins énergétiques. Mais outre cette absorption de nourriture, ce temps rare, unique et précieux lui sert surtout à l’élaboration de sa construction mentale et psychique. Or, la première séparation, va constituer une des toutes premières étapes de notre construction. Ainsi c’est par cette séparation - que nous assimilons à une frustration - que nous commençons à élaborer notre Etre. Plus tard, comme l’enfant que nous étions, nous grandirons encore en dépassant les frustrations engendrées par un quelconque carcan, dont la prison n’est pas la seule forme. Par exemple, la solitude accroît le sentiment d'étouffement et nous pousse à nous distancier des autres. Face à ces contraintes et ces enjeux, il existe pour l’individu la possibilité de se créer des espaces de liberté. Paradoxalement, c’est dans ces scaphandres que peuvent naître les papillons. Nous nous demanderons comment échapper à l’enfermement dans les situations suivantes : tout d’abord dans l’enfermement carcéral. Puis dans d’autres formes d’enfermement soit militaires soit politiques