Jean calas
1- Défense de Jean Calas
Développements des arguments:
- " Il paraissait impossible [...] de l'ordinaire." relève de la logique et du bon sens pour être compréhensible par tous et destiné à l'opinion publique.
- "vieillard", "soixante-huit ans", "jambes enflées et faibles" : Voltaire veut objectivement démontrer la faiblesse de Jean Calas et susciter la pitié du lecteur.
- Le terme vieillard est utilisé 3 fois dans l'extrait.
- Contraste entre le père et le fils => symétrie de la syntaxe, répétition de subordonnées relatives, l'âge du père et du fils est dit précisément, opposition de "faible" et "force" = antithèses.
- Argument supplémentaires en faveur de Jean Calas.
2- Défense de sa famille et amis
Argumentation rigoureuse fondée sur la logique et bon sens.
- "absurde" => pas logique
- Hypothèse de la servante qui aurait aidé : étonnant car c'est elle qui a élevé la victime et illogique car il a voulu se convertir dans sa religion.
- Lavaisse : il serait venu de très loin pour tuer son ami
- La mère : (implicite) impossibilité physique de tuer son fils. / explicite: "tendre"
Questions rhétoriques Comment...? => Absurdité mise en valeur. Il n'y a pas de réponses car celles-ci sont évidentes.
3- Le supplice de Jean Calas
- Critique explicite de la justice.
- Premier paragraphe : progression vers l'affirmation "devrait" puis "devraient" puis "doit" (conditionnel et présent de vérité générale).
- Hypothèse avec "il semble que" (= tournure impersonnelle) => ton péremptoire.
- Effet de chute: "mort"
- Manifestation physique de la peur : "trembler"
- Responsabilité des juges implicite + gravité
- Premier paragraphe, deuxième partie : réflexion plus large
- Réflexion humaine: référence à Athènes, Grèce Antique = argument d'autorité
- La justice française est plus dure que celle de la Grèce Antique "plus sage et plus humaine"
- "oser" => montre la gravité de la peine de