L’Œuvre appartient au mouvement du surréalisme, André Breton à l’origine de ce mouvement le présente comme un mouvement révolutionnaire. Ce contexte révolutionnaire et cette envie de changer de regard sur la société et les hommes de manière subversive, peut être mis en relation avec l’époque révolutionnaire dans laquelle œuvre Jean-Jacques Lequeu.
Entre 1779 et 1793 il travaille sur plusieurs projets de bâtiments puis devient fonctionnaire d’Etat au ministère comme dessinateur.

La majorité des œuvres représentant un édifice est traité graphiquement en coupe. Cette représentation a pour but d’accentuer le rapport de l’intérieur et de l’extérieur. Ces coupes offrent un monde intérieur complètement en opposition avec la vision que l’on a de l’architecture extérieur, c’est -à -dire que le bâtiment, de l’extérieur, donne une image classique, immobile, froide. En revanche la coupe nous montre un intérieur fantasmagorique, surprenant avec des parcours insoupçonnés.

Les architectures présente dans les œuvres de JJ Lequeu sont qualifié de utopique car ces bâtiments sont inconstructibles.

« Les architectures « introuvables » et combinatoires de Lequeu sont les compositions d’un dessinateur en architecture qui s’applique dans on œuvre-fiction d’architecte à construire à partir et donc contre l’Encyclopédie (aux racines de l’organisation sociale et moderne du travail d’architecte) un langage universelle avec la ferme intention de nous en faire vivement constater les carences »
Cette citation signifie que Lequeu a été formé à l’architecture à travers un savoir encyclopédique qu’il manie parfaitement, mais dont il compte tenter de la réécrire en la tournant en dérision afin d’ébranler ces principes.

Emil Kauffmann un artiste autrichien et architecte conclu son étude monographique sur Lequeu ainsi:
« Les fantaisie bizarres de Lequeu dévoilent bien son époque à quiconque s’intéresse plus au développement des idées artistiques qu’a la lutte pour le progrès