Jeanne d'arc
Au début du XVe siècle, cette prophétesse d'origine paysanne mène victorieusement les troupes françaises contre les armées anglaises, levant le siège d'Orléans, conduisant le dauphin Charles au sacre à Reims et contribuant ainsi à inverser le cours de la guerre de Cent Ans.
Capturée par les Bourguignons à Compiègne, elle est vendue aux Anglais par Jean de Luxembourg pour la somme de dix mille livres, et condamnée à être brûlée vive en 1431 après un procès en hérésie. Entaché de nombreuses et importantes irrégularités, ce procès est cassé par le pape Calixte III en 1456, et un second procès en réhabilitation conclut à son innocence et l'élève au rang de martyre. Elle est béatifiée en 1909 et canonisée en 1920[2]. Elle est l'une des quatre saintes patronnes secondaires de la France.
Sommaire [masquer]
1 Biographie
1.1 Jeunesse
1.1.1 Famille et enfance
1.1.2 Jeanne, « la bonne Lorraine »
1.2 Contexte politique (1407—1422)
1.3 De Domrémy à Chinon : 1428 - février 1429
1.4 Jeanne d'Arc, chef de guerre ou simple mascotte (avril 1429 – mai 1430) ?
1.5 Le procès et la condamnation (1431)
1.5.1 Le procès
1.5.2 Condamnation et exécution
1.5.3 L'âge de la martyre
2 Jeanne d'Arc et son époque : enjeux et problèmes
2.1 Problèmes des sources historiques
2.2 Jeanne d'Arc et ses contemporains
2.3 Son rôle dans la guerre de Cent Ans
2.4 L'enjeu de sa virginité
2.5 Le mystère des voix
2.6 Les autres pucelles
2.6.1 Jeanne des Armoises et Jeanne de Sermaises
2.6.2 Les « consœurs »
2.7 Thèses divergentes sur l'origine de Jeanne d'Arc
3 Sa reconnaissance
3.1 Relapse puis héroïne
3.2 Réhabilitations et exploitations de Jeanne d'Arc
3.3 Jeanne d'arc et les politiques
3.4 Reconnaissance par l'Eglise catholique
3.4.1 Le procès en réhabilitation : 1455-1456