III. Vivre avec la polyarthrite rhumatoïde : 1- Mieux comprendre et gérer la maladie : A. La polyarthrite rhumatoïde, parlons-en : a. Importance du dialogue : Impuissant, l’entourage du patient se demande souvent comment l’aider. En ne répondant pas à cette demande, le malade prend le risque de voir s’éloigner ceux qu’il aime, d’en souffrir et de faire souffrir.
Plus ou moins intense, la douleur est toujours présente et enferme la personne dans le silence et l’incompréhension, ce qui peut occasionner des difficultés avec l’entourage.
Le silence est souvent motivé par la crainte de devenir trop dépendant des proches, de leur occasionner une surcharge de travail et de devenir un poids.
Le dialogue est donc important car la maladie est un facteur d’isolement alors parler avec son médecin, avec ses proches, des membres hospitaliers… Dans le but de parler de la maladie, d’analyser l’influence que ça peut avoir sur les autres et d’y remédier.

b. L'image de soi : La première manifestation de la PR, celle qu'il faut accepter dans le miroir et dans le regards des autres, est une altération de certaines parties du corps. Elle a deux effets qu'il va falloir intégrer à la vie : l'image qui est renvoyée, qui ne correspond pas ou plus aux belles personnes très artificielles imposée par la mode et les médias.
Il est bon de se souvenir que PR ou non, la majorité de la population échappe au modèle du mannequin pré-prubère. Il ne faut donc pas se conformer aux modèles imposés par la société. Le deuxième effet est le fait de s’accepter tel qu’on est car quand on est bien dans son corps on est bien dans sa tête.

c. Impact psychologique :

La polyarthrite rhumatoïde a des impacts psychologique comme la modification du mode de vie, l’isolement, la dépendance vis-à-vis de autres, les mouvements d’humeur, les dépressions qui viennent troubler la vie familiale. Il faut donc en parler