John locke
Théoricien de la monarchie constitutionnelle, Locke est considéré comme le fondateur du libéralisme politique. Il jette également les bases de l’empirisme moderne.
➢ Né le 29 août 1632, près de Bristol, en Angleterre; mort le 28 Octobre 1704 en Essex.
➢ Intérêts : politique, philosophie de l’esprit, éducation, médecine et sciences.
➢ Biographie : Locke entame des études en médecine à Oxford, en 1652, et y devient ensuite professeur. Parlant l’anglais, le latin et le grec, il fait partie d’un cercle scientifique des plus novateurs de son temps qui va mettre en place la Royal Society en 1660. Sa passion pour la politique se développe et en 1666, il est secrétaire, médecin et ami du comte Shaftesbury, ancien chancelier et chef de l’opposition. Locke est plongé dans de violents conflits contre Jacques II, un roi catholique souhaitant exercer un pouvoir absolu. Il s’exile en Hollande en 1683 jusqu’à la victoire du protestant Guillaume III d’Orange, en 1688, lors de la Glorieuse révolution d’Angleterre. Durant son exil et jusqu’à sa mort, Locke écrira des œuvres philosophiques qui auront un vif succès.
➢ Œuvres principales :
Essai sur l’entendement humain (1690) – Prône l’empirisme, c’est-à-dire que les connaissances sont acquises avec l’expérience – doctrine qui va à l’encontre du droit divin, puis qui va être reprise au courant des Lumières. Comparaison avec une table rase ensuite remplie par l’expérience à partir de l’environnement. Locke y explore la nature et les limites de la connaissance.
Deux Traités sur le gouvernement civil (1690) – Ne croyant pas à l’absolutisme, Locke estime que la population doit être à la source du pouvoir et que le rôle de l’État est réduit aux intérêts du peuple. Selon lui, chacun a des droits universels, soit le droit à la vie et à fonder une famille, le droit à la liberté de culte et le droit à la jouissance de ses biens et à l’échange. Locke souligne également qu’il faut