Justification du passage de l'etat de nature à l'etat de société chez obbes, lock et rousseau

2352 mots 10 pages
INTRODUCTION
L’Europe de la renaissance fut le théâtre des guerres incessantes entre des États qui tentent d’étendre leur domination sur des nouveaux territoires et de nouvelles populations. Cette Europe de la renaissance fut aussi déchirée par la violence extrême des guerres de religions et le pouvoir des États. Une autonomie du pouvoir politique qui se place en position d’arbitre ultime au-dessus de tous les autres pouvoirs sociaux et qui, notamment, s’affranchit progressivement de toute subordination à l’égard des autorités religieuses. C’est particulièrement au XVII et XVIIIe siècles particulièrement avec Thomas HOBBES, John LOCKE et Jean Jacques ROUSSEAU, que la théorie du contrat social s’était formulée de la façon la plus systématique et qu’elle se présente comme une solution théorique satisfaisante pour résoudre les problèmes qui se posent alors à la philosophie politique. Quels sont ces problèmes ? Et pourquoi la théorie du contrat social apparaît-elle comme une solution satisfaisante ?

I- CONCEPTION DE L’ETAT DE NATURE CHEZ HOBBES, LOCKE ET ROUSSEAU

1- La théorie de Thomas HOBBES : Thomas HOBBES a une conception négative de l’état de nature, car elle représente un état de guerre permanent, un risque continuel pour l’individu. Dans cet état, force et ruse y sont deux vertus primordiales. Pour HOBBES, l’état de nature se résume par « l’horrible état de guerre ». Ici il s’agit d’un état de « guerre de chacun contre chacun ».En outre, l’état de nature est un état d’indépendance. C’est la liberté naturelle. Dans cet état tous les hommes sont égaux et il n’existe pas de subordination à une quelconque autorité.
2- La théorie de John LOCKE : Pour John LOCKE, l’état de nature n’est pas nécessairement synonyme d’état de guerre comme chez Hobbes, il en est un d’égalité, car chacun possède les mêmes facultés que son voisin, ce qui implique un état de non sujétion. Il en est aussi un de parfaite liberté, car l’individu dispose de lui-même sans dépendre de

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