Kant

A les idées « a priori »

La philosophie de Kant a une perspective morale, ce n’est pas seulement une théorie de la connaissance. La question la plus importante n’est pas : Qu’est-ce qui permet à l’homme de penser, mais Comment vivre ?
Parle de la religion en 1787 dans la partie Que peut-on connaître ? de la Critique de la raison pure

1 l’empirisme

Les empiristes et Hume donnent une explication simpliste, en réponse à Platon, pour qui le monde des idées et différent du monde sensible. « le monde sensible est à l’origine du monde des idées ». Traité de la nature humaine – « Tous les matériaux de la pensée sont tirés de nos sens ». Locke – Essais sur l’entendement humain – « l’âme est une table rase, vide, sans aucune idée qui reçoit des sensation ». Pour les empiristes se sont les impressions sensibles (internes ou externes) qui donnent les idées. Ils nient qu’il puisse y avoir des idées innées. Les idées (qui sont des perceptions affaiblies, car loin de leurs sources) irréelles comme Dieu, l’éternité, l’infini ont une origine sensible. On ne fait pas de choses infinies, mais on a l’idée de l’infini.
Dans le principe de causalité, tout effet a une cause. Ce principe ne vient de nulle part, mais est intégré à notre esprit. Il explique la tendance naturelle des enfants à vouloir s’informer. Par habitude l’esprit extrapole est crée le principe de causalité pour deviner la cause universelle et nécessaire. Chez les empiristes tout ce que nous connaissons est à posteriori, donc préalable à l’idée.

2 l’a priori

Kant se met à écrire en réponse aux empiristes et à Hume. Dans la préface de la deuxième édition de la Critique de la faculté de juger, Kant critique directement Hume. A Locke qui est écrit « Rien n’est dans l’intellect qui ne fut dans les sens ». Leibniz répond « Rien n’est dans l’intellect qui ne fut dans les sens, excepté l’intellect lui-même.
L’expérience nous renseigne sur une chose, mais ne peut nous faire parvenir