Kundera

1615 mots 7 pages
L’art du roman, Milan Kundera

L’essai de Milan Kundera se décline en sept parties. Dans une première partie il s’attache à montrer, par l’intermédiaire de Husserl comment la réflexion sur l’homme, en se développant va un ‘oubli de l’être’, de lui-même et de ce qui l’entoure. C’est le roman qui s’attache à prendre le relai depuis les temps modernes pour scruter la nature humaine.
Les premiers romans sont des voyages dans un monde illimité pour un Don Quichotte ou Jacques le Fataliste. Les héros de Balzac auront affaire quant à eux aux bâtiments modernes des institutions sociales jusqu’à l’ennui de la quotidienneté d’une Emma Bovary.
Au moment de la victoire totale de la raison, c’est l’irrationnel pur qui s’emparera de la scène du monde puisqu’il n’y aura plus aucune système de valeurs communément admis qui pourra lui faire obstacle ce que M Kundera appelle un paradoxe terminal
Après les monstres intérieurs auxquels s’intéressent Joyce et Proust, c’est ce monstre extérieur qu’est l’Histoire qui devient le leitmotiv d’auteurs comme Kafka, Hasek ou Musil et Broch.
Le roman peut prendre fin à l’image de son statut dans une URSS totalitaire mais sa renaissance reste possible. Toutefois on peut se poser la question de savoir si sa logique d’exploration de la nature humaine peut toucher à sa fin ? M Kundera fait remarquer qu’il parvient à se maintenir par 4 appels : du jeu/du rêve/ de la pensée et du temps.
Dans un monde où l’espace de la vie se réduit à tous les niveaux, le roman en tant qu’éclaireur peut prendre son sens. Il doit faire face à l’esprit de notre temps, un esprit réducteur véhiculé par les mass média tandis que son mode d’existence reste ancré dans la complexité pour un roman exprimant un esprit de continuité. (chaque roman apporte sa pierre à l’édifice). C’est un roman dont l’esprit est en contradiction avec l’esprit d’actualité de notre temps.

La deuxième partie est un entretien sur la vision que porte M Kundera sur le roman.
Il commence

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