La bete humaine
Présentation des personnages:
Séverine : Elle est au centre du drame. Son portrait physique la présente comme séduisante. Sans vraiment l’avoir voulu, elle déchaîne sur son passage les instincts de sexualité et de violence. Elle est un « instrument d’amour, instrument de mort » (p.58). Mais rien ne semble la marquer.
Roubaud : C’est peut-être lui que les événements vont transformer le plus profondément. Employé et mari modèle, il ne semble pas, au début du roman, promis à un tragique destin. Roubaud, qu’une rage jalouse avait conduit à l’assassinat de Grandmorin, en arrive, par peur d’être découvert, à pousser sa femme dans les bras d’un autre. Le desaccord s’est installée dans le couple, et, avec elle, l’ennui, le besoin qu’éprouve alors Roubaud de fuir son foyer où tout lui rappelle le drame. Aussi se réfugie-t-il dans les cafés où il dépense au jeu l’argent du couple.
Jacques Lantier : Il est destiné à être le type de meurtrier, porteur d'un instinct esprit violent et sanglant. Il ne peut prendre une femme dans ses bras sans éprouver l’irrésistible désir de l’égorger. Comme Roubaud, comme Séverine après le meurtre de Grandmorin, son acte le laisse dépourvu de regrets.
Cabuche : C’est un carrier (chargé du transport des pierres), qui vit dans un cabane au fond de la forêt de Brécourt. C’est chez lui qu’est venue mourir Louisette, victime des sévices de Grandmorin. Comme il ne cache rien de sa haine, il devient très vite le principal suspect, d’autant que ce violent a déjà tué en état d’ivresse. C’est pour s’être trouvé par malheur par deux fois auprès des deux femmes victimes, Louisette et Séverine, dont il était d’ailleurs un peu amoureux, qu’on l’accusera d’avoir participé aux deux crimes.
Flore : Soeur de Louisette, fille des Misard, c’est une belle et forte jeune fille qui fuit tous les hommes, n’ayant de tendresse que pour Jacques auprès duquel elle a été élevée.
Misard : C’est lui qui va empoisonner sa femme pour tenter