La chartreuse de parme - bataille
On retrouve dans ce passage très peu de termes techniques, avec un minimum du champ lexical militaire qui montre aux lecteurs les dégâts de la guerre. La description de la bataille est faite avec un lexique pas du tout technique : « petit fragments noirs lancés a trois ou quatre pieds de haut ». Il y a également un champ lexical agricole (« terre labourée », « champs », etc.) croisé avec le vocabulaire de la bataille : on retrouve un rapport terre/cadavres.
Le narrateur est extérieur à l’histoire, mais fait une focalisation sur Fabrice. C’est un narrateur heterodiégétique et extradiégétique ; il ne fait pas partie des personnages et il est le premier à raconter l’histoire.
Le narrateur fait un jeu de mots avec le mot « héros » : héros en tant qu’héroïque et héros en tant que le personnage principal de l’histoire.
Il met Fabrice a distance, mais éprouve également une sympathie envers lui : il met en valeur le comportement inadéquat de Fabrice :
- son vocabulaire trop soutenu pour ce genre de situation
- il est « perdu » et admire le maréchal Ney
- il « songe » et fait attention à la terre et à la nature.
Il a une origine paysanne et sait comment manier la terre, c’est pour cela qu’il fait attention à la manière dont elle a été brumée. Il a également des temps de rêverie et des temps où il est prit dans l’action.
On ne retrouve pas d’évolution, mais une horreur de plus en plus extrême. La description du cheval, par exemple, est une métaphore de la France.
« Il n’y comprenait rien du tout. » résume toute cette situation