Vous conclurez par une appréciation générale sur l’usage du crédit.

L’argent est l’un des moteurs de notre société. Nous sommes des citoyens en action ou en devenir mais dès notre naissance, nous des consommateurs. Depuis une trentaine d'années, on est passé d'une société où les positions sociales déterminées par la contribution de chacun à la production : «je suis cadre dans une banque, agriculteur, infirmière, institutrice» à une société dans laquelle la capacité à être consommateur est déterminante. Et, on constate la croissance de la marchandisation d'un nombre croissant d'activités ou de services auxquels on pouvait accéder naguère sans «bourse délier» : la garde d'enfant assurée par la grand-mère l’est aujourd'hui par une assistante maternelle ou en crèche, les activités sportives se font désormais dans un club sous la direction d'un coach. La société nous impose des dépenses nouvelles : téléphone portable, abonnement Internet... L'argent prend donc une place importante et devient une des clés de l'intégration dans la société. D'autant plus que cette même société valorise les comportements de consommation, allant jusqu'à l'ostentation, et ceux qui s'y livrent, joueurs de football, vedettes de la télé ou de la chanson, chacun nous incitent de manière déguisée à consommer pour exister (au moins socialement). La tentation est alors grande pour l'individu de compenser la faiblesse ou l'irrégularité des rentrée d'argent en ayant recours au crédit et en particulier au crédit à la consommation. La tentation est alors grande pour l'individu de compenser la faiblesse des rentrées d'argent en ayant recours au crédit et surtout au crédit à la consommation. Les difficultés ne tardent pas, des clients imprudents, mal informés ou malchanceux qui peuvent se retrouver en situation de surendettement et parfois même de faillite personnelle, faute de pouvoir rembourser les dettes qu'ils ont contractées, parfois auprès de plusieurs établissements de crédit.
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