La classe ouvrière n'a pas besoin d'être maternée!
21 avril 2010
LA CLASSE OUVRIERE N'A PAS BESOIN D'ETRE MATERNEE!
Une affirmation, qui pourrait être considérée comme une évidence, peut-elle être posée comme telle au début d'un raisonnement que l'on se propose de tenir?
Ainsi en serait-il du besoin d'une organisation révolutionnaire!
Et d'une organisation révolutionnaire qui ne serait pas définie.
Et quand les organisations qui se voulaient révolutionnaires se sont succédées dans l'histoire dans des conceptions différentes et avec des expérimentations qui n'ont pas été toutes concluantes, c'est le moins que l'on puisse demander.
LES PRINCIPES? DES SUCCES, DES ERREURS, DES ECHECS
L'affirmation n'a-t-elle pas besoin d'une démonstration préalable et rigoureuse?
On bien existerait-il quelque part quelque livre « sacré », sinon « consacré », dont le contenu serait immortel et pourrait subir sans dommages les aléas de l'histoire?
Et cela alors même que l'histoire elle-même est controversée, qu'elle est la démonstration qu'un certain nombre de principes, affirmés comme intangibles, n'ont en fait conduit qu'à l'échec du modèle de société qu'ils étaient sensés justifier.
La poursuite du débat, dès lors que l'on souhaite lui donner quelque rigueur, exige que ces principes, que l'on peut considérer être le fondement de l'échec, soient expressément mis en évidence.
LA TRILOGIE, MARX, LENINE, STALINE
Le débat exige aussi que soit également nommé le, ou les, promoteurs de ces principes.
Dans ce qui a été ma formation initiale au sein du PCF, il m'a été présenté une trilogie de promoteurs: Marx-Engels, Lénine, Staline, complétés par les expériences d'un « fils du peuple » qui occupait alors une grande place dans la formation des militants.
Le temps n'allait pas tarder pour moi à commencer à comprendre que les choses étaient en fait beaucoup plus compliquées.
Staline a commencé à être présenté, malgré les réticences de responsables du PCF, et notamment celles du «