La classe ouvrière n'a pas besoin d'être maternée!

2181 mots 9 pages
Michel Peyret
21 avril 2010

LA CLASSE OUVRIERE N'A PAS BESOIN D'ETRE MATERNEE!

Une affirmation, qui pourrait être considérée comme une évidence, peut-elle être posée comme telle au début d'un raisonnement que l'on se propose de tenir?

Ainsi en serait-il du besoin d'une organisation révolutionnaire!

Et d'une organisation révolutionnaire qui ne serait pas définie.

Et quand les organisations qui se voulaient révolutionnaires se sont succédées dans l'histoire dans des conceptions différentes et avec des expérimentations qui n'ont pas été toutes concluantes, c'est le moins que l'on puisse demander.

LES PRINCIPES? DES SUCCES, DES ERREURS, DES ECHECS

L'affirmation n'a-t-elle pas besoin d'une démonstration préalable et rigoureuse?

On bien existerait-il quelque part quelque livre « sacré », sinon « consacré », dont le contenu serait immortel et pourrait subir sans dommages les aléas de l'histoire?

Et cela alors même que l'histoire elle-même est controversée, qu'elle est la démonstration qu'un certain nombre de principes, affirmés comme intangibles, n'ont en fait conduit qu'à l'échec du modèle de société qu'ils étaient sensés justifier.

La poursuite du débat, dès lors que l'on souhaite lui donner quelque rigueur, exige que ces principes, que l'on peut considérer être le fondement de l'échec, soient expressément mis en évidence.

LA TRILOGIE, MARX, LENINE, STALINE

Le débat exige aussi que soit également nommé le, ou les, promoteurs de ces principes.

Dans ce qui a été ma formation initiale au sein du PCF, il m'a été présenté une trilogie de promoteurs: Marx-Engels, Lénine, Staline, complétés par les expériences d'un « fils du peuple » qui occupait alors une grande place dans la formation des militants.

Le temps n'allait pas tarder pour moi à commencer à comprendre que les choses étaient en fait beaucoup plus compliquées.

Staline a commencé à être présenté, malgré les réticences de responsables du PCF, et notamment celles du «

en relation

  • Conte fantastique
    865 mots | 4 pages
  • Journal - les belles soeurs
    956 mots | 4 pages
  • Exercices de réecriture
    516 mots | 3 pages
  • Analyse critique d'un document historique
    884 mots | 4 pages
  • Rires polpulaires
    1220 mots | 5 pages
  • Monoloque tragique et délibératif
    718 mots | 3 pages
  • Lettre d'amour 4ème
    355 mots | 2 pages
  • Suffit-il d'etre conscient de soi pour se connaitre ?
    1483 mots | 6 pages
  • Popper falsification
    360 mots | 2 pages
  • Cas Pratiques
    1704 mots | 7 pages
  • Jhju
    1670 mots | 7 pages
  • Le sujet se connait-il ?
    2506 mots | 11 pages
  • Sommes nous maitre de nous même?
    1726 mots | 7 pages
  • psychologie clinique
    8485 mots | 34 pages
  • Connaitre rend-il meilleur ?
    1282 mots | 6 pages