Le sujet se connait-il ?
Chaque être humain est différent car il connaît ses émotions, son caractère, ses passions, ses goûts, ses envies, ses projets. La connaissance de soi est le savoir que l’on accumule tout au long de notre vie, toutes les expériences que l’on a vécues, tout ce que l’on nous a enseigné. Il est préférable de se connaître afin d’être en mesure de modifier son comportement, de s’améliorer ou même de savoir jusqu’où est-ce qu’on est capable d’aller, connaître ses limites. Parfois on peut s’étonner de notre manière d’agir, de se sentir coupable de s’être comporté d’une façon qui ne nous ressemble pas et donc d’avoir eu l’impression d’être quelqu’un d’autre. Pour se connaître il faut être conscient de notre existence. Cependant, la liaison entre notre conscience et ce qu’on est intérieurement est plus complexe, c’est donc à ce moment que la question « le sujet se connaît-il » se vaut d’être posé.
Le sujet a-t-il la faculté de se connaître ? Nous connaissons nous complètement ? Sommes-nous réellement les mieux placés pour nous connaître ? L’homme n’aurait-il pas peur de ce que cette recherche pourrait lui révéler et par conséquent souhaite t-il vraiment se connaître ? Est-il possible d’apprendre à se connaître soi-même ? Est-il plus facile de connaître autrui que soi-même ? Suis-je ce que j’ai conscience d’être ?
Nous verrons dans un premier temps que le sujet a la faculté de se connaître. Dans un second temps nous observerons que cette affirmation peut-être contesté. Et enfin, nous verrons que la réponse à la question du sujet demeure plutôt dans la relation entre soi-même et les autres. Tout d’abord, on observe qu’il est possible de se connaitre à partir du moment où l’homme se remet en cause, réfléchit sur son existence. En effet d’après Descartes, le doute permet à un individu de saisir son existence et son essence ; Il permet de se remémorer toutes les choses que l’on a vécu durant notre vie, se rappeler des moments de notre plus tendre