La complainte du progrès boris vian
La complainte du progrès est une chanson créée en 1956 dont les paroles sont de Boris Vian et la musique d’Alain Goraguer*.
C’est une satire drôle de la société de consommation où Boris Vian décrit les changements de l’amour moderne. Dans cette œuvre Boris Vian traduit avec humour sa crainte de voir les sentiments amoureux remplacés par le plaisir de la consommation et de la possession d’un maximum de choses. Cette chanson est reprise notamment l’équipe de Philips* pour assurer la publicité de leurs nouveaux produits au salon des arts ménager* du 23 février au 18 mars 1956. A l’origine elle portée le nom « d’arts ménagers », issu d’un trente-trois tours intitulé : « chansons possibles et impossibles» sortit en 1956.
* : voir lexique p.4
Boris Vian utilise le néologisme*, il invente des mots comme « chasse-filous » ou utilise des mots très rares comme « Gudule ». La complainte du progrès se caractérise aussi par l’énumération d’équipements électroménagers à la pointe du progrès, et oppose le passé du présent sur les sentiments amoureux. Lors de l’audition, Boris Vian utilise un orchestre de jazz composé d’instruments acoustiques qui accompagne la vois de Boris Vian, c’est donc un jazz-band*.
C’est une œuvre instrumentale et vocal dont la voix chantée se rapproche parfois à la renforcer l’énumération d’objets inutiles. C’est un orchestre entre jazz et variété donnant à cette complainte un caractère enjouée alors que normalement une complainte* est plutôt triste et nostalgique. Le terme de complainte donné à cette chanson est donc ironique.
* : voir lexique p.5