Si la conscience est la perception, la connaissance plus ou moins claire que chacun peut avoir de son existence et de celle du monde extérieur, alors nous avons nous même connaissance que la conscience est malheureuse. En effet, lorsque nous hésitons sur ce qui est bien ou mal, nous consultons cette voix intérieure que nous appelons la conscience morale. Mais plus fondamentalement la conscience au sens psychologique du terme désigne ce par quoi nous saisissons immédiatement notre existence, ce grâce à quoi nous l’intuition de tous nos « états d’âmes ». Si la conscience est nécessairement malheureuse, cela veut dire qu’elle l’est; forcément, absolument; malheureuse. La conscience ne peut donc pas ne pas l’être. Si le fait d’être malheureux évoque la peine, la tristesse ou bien même la douleur, alors nous avons nous même forcément connaissance de la peine que peut engendrer la conscience.

La question est donc de savoir si la conscience est sujet au bonheur ou au malheur, de sorte qu‘elle puisse nous rendre malheureux ou bien alors, nous faire nous sentir mieux. Nous permettant ainsi de juger par nous même si nous faisons les bons choix pour avoir bonne conscience, ou si elle est malheureuse suite à la conséquence de nos actes. Il faut donc avoir connaissance de son étymologie « cognosco », ‘apprendre à connaître’, d’où apprendre à réfléchir, à prendre conscience de ce qui est bon ou mal pour nous même comme pour autrui. Pourtant, certaines fois, nous pouvons lier la conscience avec le destin, certaines personnes peuvent être destinées à des études dans la médecine alors que d’autres plutôt dans les langues.

Le fait d’être conscient a-t-il un lien forcé avec le malheur, donc a-t-il un rapport avec notre destin, cru par certaines personnes, comme écrit? Ensuite, la conscience peut elle rendre les gens plus heureux, comme il se sentirait mieux, d’avoir bonne conscience?

Certes, le fait d’être conscient peut nous rendre malheureux.

Le malheur peut