La conscience
Introduction :
Hume est un philosophe d’origine Allemande, né au 18ème siècle. Il fait partie des philosophes ayant revu Le « Cogito » de Descartes, et y a apporté une nouveauté. Dans son texte, il reprend donc la découverte du Cogito, en faisant part des ses idées et sentiments. C’est d’ailleurs des sentiments que provient cette nouveauté, car au 17ème siècle de Descartes, l’approche de la philosophie et du monde était plus scientifique que Romantique, approche développée au 18ème dont Hume nous fait part dans son texte. Nous verrons donc dans cette dissertation comment Hume « ressent » son lui-même, d’où vient-il et pourquoi existe-il.
I) La conscience d’Hume liée à de multiples choses.
Dans la première partie de son texte, Hume nous fait par de son « lui-même », qui revoit au Cogito de Descartes. En effet, Hume emploie des termes tel que : « Pour ma part » ; « Moi-même ». Mais ce « lui-même », le « Je pense donc je suis », n’est pas, selon Hume atteignable à la source. C’est une expérience impossible que de se plonger à l’intérieur de soit sans être affecté par l’extérieur. Hume « Bute toujours » ; « Ne peux jamais, à aucun moment » y arriver, sans être touché par les choses qui l’entourent. Ces choses, Hume les appelle « Perceptions ». Elles sont « Chaud ou de froid, de lumière […] plaisir ». Ce sont donc des ressentis qui paraissent extérieurs à son lui-même. Mais de part son argumentation, Hume nous montre bien que sa conscience est formée de perceptions. En effet, si cette chose « pure » qu’est la conscience, n’est pas atteignable sans passer par les perceptions, c’est bien qu’elle en est constituée. L’emploi d’adverbes négatifs renforce l’impossibilité de la pureté de la conscience et l’évidence de sa constitution, constituée de perceptions.
Mais selon Hume, la conscience n’est pas constituée que de perceptions. L’homme se fait à partir de lui-même, des ses expériences. Mais ces « expériences » ne sont-elles pas des