la constitution
En effet, Giddens part du constat que les sociologies de l’action reposent sur une domination du sujet individuel, et que le structuralisme et le fonctionnalisme s’appuient au contraire sur une domination de l’organisation. En outre, dans l’introduction de son ouvrage, Giddens explique que, malgré la concurrence des différentes théories sociologique de la seconde moitié du XXe siècle, celles-ci concernent systématiquement trois domaines de recherche :
le caractère actif et réflexif des conduites humaines, le rôle fondamental du langage et des facultés cognitives, la décadence des philosophies «empiricistes » des sciences de la nature.
La théorie de la structuration tente d’apporter des réponses aux trois domaines précités. Son objet d’études devient l’ensemble des pratiques sociales accomplies dans l’espace et dans le temps, et non plus l’étude de l’acteur individuel ou d’entités sociales.
L’auteur insiste sur ses préoccupations ontologiques, qui, selon lui, devraient occuper une place centrale dans toute théorie sociale. En effet, il reproche aux autres théories de consacrer trop d’efforts à des préoccupations épistémologies, plutôt qu’à l’étude de l’être et de sa place.
Giddens ne formule pas d’hypothèse. Son ouvrage se veut avant tout une synthèse de ses travaux sur la théorie de la structuration, publiés dans différents articles. Ainsi il n'offre pas un programme de recherche à proprement parler, mais un cadre général d'interprétation, ouvert à de nombreuses applications dans les diverses disciplines des sciences sociales.
L’élément central de