Depuis quelques années, la déviance ne cesse d’augmenter. Une des causes est la présence éminente de nombreuses normes sociales qui apparaissent aujourd’hui comme différenciant de multiples classes sociales. De nos jours, le contrôle social est de plus en plus renforcé pour faire face aux différences qui existent entre les individus. On entend par contrôle social l’ensemble des moyens et des processus par lesquels une société réussi à faire respecter ses normes sociales. Puis, par déviance, il faut entendre la notion qui désigne les conduites que les membres d’un groupe ou d’une société sanctionnent car elles sont considérées comme non conformes à leurs propres normes et valeurs. Ainsi, le contrôle social doit permettre d’empêcher la stigmatisation d’un individu. Mais, quel peuvent-être les effets de ce dernier sur la déviance ? Pour répondre à cette question, deux parties seront développées. Dans une première partie, nous évoquerons la déviance et les normes sociales et dans une seconde partie, nous mesurerons les limites du contrôle social sur la déviance.
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Dans une première partie nous allons évoquer la déviance et le contrôle social. Dans un premier temps, nous définirons la notion de déviance et dans un second temps nous donnerons la définition de norme sociale. La déviance s’applique à une manière d’être, de penser ou d’agir qui s’écarte des standards sociaux, moraux ou culturels dirigeant une collectivité. Elle peut concerner un individu seul ou tout un groupe, être choisie ou bien subie. Quelle qu’elle soit, elle suscite généralement une réaction de malaise ou d’agressivité, et le groupe dont on a banni s’efforce par différents moyens (médicaux, juridiques, sociaux, …) de la contrôler ou de l’intégrer. Toute conduite déviante n’est pas forcement négative. Une déviance s’écartant des normes pour s’élever vers un modèle idéal (vertus …) constitue une déviance positive. Un déviant positif serait celui dont on pourrait