La democratie athénienne
– sélectionner un support matériel capable de stocker le son ;
– inventer un appareil capable de capter le son, de le coder et de le stocker sur le support choisi ;
– imaginer un appareil capable de l’opération inverse, c’est-à-dire de décoder l’enregistrement, de le lire et de l’amplifier en un son que l’on puisse entendre.
Pour mettre au point un tel matériel, il a d’abord fallu comprendre la nature du son avant d’imaginer comment le reproduire.
QU’EST-CE QUE LE SON ?
Prenons l’exemple d’un joueur de violon. Lorsqu’il frotte son archet sur une corde, il produit une note de musique : un son. La vibration émise par la corde au contact de l’archet met en mouvement des molécules d’air, créant ainsi des variations de pression, et donc une onde qui se déplace dans toutes les directions.
Une bonne façon de visualiser ce phénomène est d’observer ce qui se passe à la surface de l’eau lorsqu’on y jette une pierre : l’endroit où tombe la pierre est le centre d’une série de vaguelettes qui se déplacent de proche en proche à la surface de l’eau, en formant un cercle qui va s’élargissant. L’onde sonore est similaire, mais elle se déplace dans toutes les directions et forme donc une sphère plutôt qu’un cercle.
C’est l’air qui porte l’onde sonore. Elle est donc arrêtée par le vide : c’est la raison pour laquelle le double vitrage, qui est en fait constitué d’une couche de vide entourée de deux plaques de verre, atténue fortement le son. De même, si l’onde sonore rencontre d’autres matériaux, le son est transformé : c’est ce qui se passe lorsqu’on écoute derrière une porte ou lorsqu’on plonge la tête sous l’eau par exemple.
DU PHONAUTOGRAPHE À L’ÉLECTROPHONE
L’idée que le son et la vibration sont intimement liés remonte à