La dette publique
La dette publique de la France, au cœur de l’actualité récente, représente l’ensemble des engagements financiers sous formes d’emprunts, pris par l’État, les collectivités territoriales et les organismes publics français (entreprises publiques, organismes de sécurité sociale…).
Au niveau européen, le pacte de stabilité et de croissance prévoit que la dette publique d'un
Etat membre ne peut dépasser 60% de son produit intérieur brut, c'est à dire de la richesse nationale produite. Ce seuil avait déjà été franchi par de nombreux Etats européens avant la dernière crise économique et financière. Celle-ci n'a donc fait qu'amplifier ce phénomène.
· La dette publique joue un rôle macro-économique évident. Il est donc perdu d’avance de croire que l'objectif est de désendetter totalement un Etat. Sa dette doit en revanche être « soutenable ».
Dans le cas de la France, elle atteint désormais 77,6% du PIB contre 63,7% en 2006. Cette augmentation est principalement due aux administrations de sécurité sociale.
La réduction de la dette passe par une diminution et/ou une augmentation des recettes dont les effets sur une reprise encore fragile pourraient être néfastes.
Faut-il soutenir la dette publique ? Dans un premier temps nous verrons qu’il est nécessaire pour un état d’être endetter afin de subvenir et répondre aux besoins de son pays, puis nous dans un second temps qu’il faut néanmoins maitriser cette dette publique car elle constitue un objectif macroéconomique fondamentale et permet une stabilité de la croissance du pays.
I) Une dette publique nécessaire et inévitable
Comme nous l’avons dit précédemment, il est donc perdu d’avance de croire que l’objectif est de désendetter totalement un état. En effet, pour qu’un état puisse subvenir aux besoins de son pays et pour que son économie reste stable, il doit obligatoirement investir, notamment dans l’éducation, dans le domaine de la santé, dans l’armement, dans la recherche