. « La dynamique de la structure sociale »
I. Travail préparatoire (10 points) : 1. Comment peut-on caractériser le processus de moyennisation de la société française ? (document 1) (2 points) La moyennisation est le fait que la classe moyenne rassemble une part de plus en plus importante de la population. Ce processus a plusieurs causes. Premièrement, on observe objectivement une augmentation de la part des catégories socioprofessionnelles qui sont considérées comme appartenant aux classes moyennes (« montée irrésistible des groupes cadres et professions intermédiaires »). Deuxièmement, on a observé à partir des années 1950 une réduction des inégalités économiques et sociales entre les groupes sociaux : rapprochement des niveaux de vie (« réduction de l’éventail des revenus ») et des façons de vivre et de consommer (rapprochement des taux d’équipements en électroménager, voiture, … : « rapprochement des structures de consommation des ménages, la diffusion rapide des nouveaux biens et services dans la population »), généralisation à tous les groupes sociaux de la scolarité jusqu’au lycée (« scolarisation de masse »). Troisièmement, la moyennisation s’explique aussi par le rapprochement des mœurs et des comportements dans la vie privée : formes et tailles des familles, taux de divorces, … (« conjugalité, modèles familiaux »), Quatrièmement, on observe un développement du sentiment d’appartenance à la classe moyenne.
2. Mesurez par un calcul simple l'évolution entre 1966 et 2002 du sentiment d’appartenance à la classe moyenne. (document 2) (1 point) Détail du calcul : % d’arrivée - % de départ = 42 – 21 = + 21. Selon l’enquête de la SOFRES « L’Etat de l’opinion » et l’étude du Cevipof « Panel électoral français », en France, entre 1966 et 2002, la part des Français qui ont le sentiment d’appartenir à la classe moyenne a augmenté de 21 points de pourcentage. 3. Quelles sont les évolutions constatées quant au