La démocratie, nécéssaire mais impossible
Dans le cadre de la semaine de la philosophie, j’ai assisté à la table ronde sur le sujet de la démocratie. Dans cette table ronde, quatre intervenants sont venus donner leur opinion sur la question c’est-à-dire l’état de la démocratie et si celle-ci était impossible. Les quatre intervenants ont abordé la question sous un angle différent.
Tout d’abord, madame Françoise David fut la première à intervenir. Dans son intervention, elle fait le point sur les aspects positifs de la démocratie, les aspects négatifs de la démocratie et les manières dont l’on pourrait les corriger. Elle commence par dire qu’une démocratie parfaite serait possible, mais pas à court terme. Selon elle, le principal aspect positif de notre démocratie actuelle est qu’il y a eu beaucoup de progrès depuis l’invention de la démocratie en Grèce. Par exemple, la citoyenneté est beaucoup plus accessible, il y a eu l’abolition de l’esclavage, les femmes ont obtenues le droit de vote et nous avons acquis plusieurs droits comme le droit de parole et de presse. Cependant, une des principales lacunes de cette démocratie sont que tout le monde ne votent pas, alors les gens au pouvoir ne représentent pas la totalité du peuple. Aussi, elle pense que plusieurs droits ne sont que théoriques si l’on pense par exemple aux immigrants qui se font refuser un emploi. Aussi, elle pense que la classe politique est trop près de la minorité possédante. Selon elle, afin de régler ces problèmes, il faudrait que l’on s’engage davantage et que l’on modifie le système de scrutin afin qu’il soit plus pluraliste.
Ensuite, Guillaume Simard prend la parole dans le but de remettre en question la démocratie. Il commence par clarifier ses concepts. Selon lui, la démocratie est une société dans laquelle on respecte les décisions du peuple et la justice est l’accès à la liberté et l’égalité. Ensuite il compare la démocratie athénienne et la notre. Il dit premièrement que les deux