La désobéisasnce civile
Saint-Thomas d’Aquin (1224-1274) dans la somme Théologique, acceptait que l’on désobéisse à des lois injustes.
Une forme de désobéissance civile existait déjà dans le mythe d'Antigone, laquelle brave les lois de la cité pour donner à son frère une sépulture décente, et dans la Lysistrata d'Aristophane, où les femmes décident de se refuser à leurs maris tant qu'ils n'auront pas mis un terme à la guerre.
L'histoire romaine a conservé la mémoire de manifestations de femmes, en 195 avant J.-C., contre des restrictions vestimentaires, ainsi qu'en 42 avant J.-C. contre une taxe abusive, ce qui montre que déjà l'idée de résistance à une loi jugée inique était déjà présente.
L’Eglise actuelle a affirmé de la bouche de Jean XXIII qu’outre le fait qu’elles sont immorales, les lois qui violent les droits de l’homme sont dépourvues de force de loi.
Pour Albert Camus : La violence ne doit être employée que comme ultime recours lorsque les méthodes non violentes sont épuisées.
Définition de la désobéissance civile :
John Rawls « le désobéissance civile peut être définie comme un acte, non violent, décidé en conscience, mais politique, contraire à la loi et accompli le plus souvent pour amener un changement dans la loi ou bien dans la politique du gouvernement »
Habermas « la désobéissance civile inclut des actes illégaux, […] actes qui comportent en premier lieu des moyens de protestation non violents et qui appellent à la capacité de raisonner et au sens de la justice du peuple »
-Une infraction (en tant qu’infraction elle est illégale) consciente et intentionnelle :
L’acte de désobéissance doit être une infraction consciente et intentionnelle, doit violer une règle de droit positif.
Désobéissance directe : Si l’infraction porte sur la norme contestée directement (ex : les campagnes lancées par M.L.K qui visaient à faire occuper par les noirs les espaces légalement réservés aux blancs)
Désobéissance civile indirecte : si la