La désobéissance civile, h.d. thoreau
Il s’emploie, au fil des pages, à dénoncer le gouvernement américain et son impérialisme dans le contexte de son époque qui est celui de la guerre contre Mexique et de l’esclavage.
Le thème de la Justice, l’institution, celle mise en place par cet état qu’il juge assujettissant, lui permet de mettre en évidence l’existence d’une conscience individuelle. Une capacité à vivre est d’interagir ensemble de manière autonome face à une « machine » dégradante et injuste qu’est le gouvernement et, avec lui, le système judiciaire Américain.
L’injustice est également traitée au travers de l’armée et de son fonctionnement. Une fois de plus il regrette « l’inhumanité » du système, et appel en premier lieu au respect du droit du citoyen, le respect des lois (arbitraires et donc injustes) : « Je pense que nous devons d’abords être des hommes, des sujets ensuite. Le respect de la loi vient après celui du droit. La seule obligation que j’ai le droit d’adopter c’est d’agir à tout moment selon ce qui me paraît juste. ».
Thoreau accuse aussi le système de faire élire par des « masses » UN représentant, UN gouvernement, la « masse » pouvant alors s’endormir et se contenter de se laisser vivre sous couvert d’une responsabilité déléguée « Les gens qui, tout en désapprouvant le caractère et les mesures d’un gouvernement, lui concèdent leur obéissance et leur appui sont sans conteste ses partisans les plus zélés et par là, fréquemment, l’obstacle le plus sérieux aux réformes. »
Le titre « désobéissance civile » se joue ici. L’exemple de