La fable
Nous verrons donc pour commencer, les aspects éducatifs des fables puis les aspects sociopolitiques que peuvent comporter ces écrits. Pour cela nous nous aiderons du corpus proposé, composés de quatre textes et d’autres fables connues.
Le récit des fables est simple, il se retient facilement mais surtout il met en place un imaginaire fantaisiste et ludique qui plait aux enfants, en faisant parler des animaux. Les fables ne sont pas toutes naïves, elles apprennent aux enfants qu’il faut se méfier des beaux parleurs, des flatteurs en particulier, d’où la moralité de la fable « le corbeau et le renard » de Jean de la Fontaine « apprenez que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute », elles instruisent les enfants sur les erreurs de la vie quotidienne. Mais aussi, une fable est plus facile à faire apprendre à un petit car elle est amusante. Les dialogues et la forme rimée sont des atouts pour un apprentissage ludique ainsi que l’humour qui est une manière douce de faire passer des idées fortes aux enfants. On peut citer « le lièvre et la tortue » du même auteur, dont le concept est une course qui est leur jeu favori.
Mais certaines fables sont parfois très complexes et les enfants ont du mal à les comprendre. Souvent ils interprètent mal la morale qui leur est donnée. Le langage soutenu de l’époque et les inversions des mots dans les phrases sont source d’incompréhension