La fille, la fontaine
Structure : trois ou cinq parties
1-7 « avoir » (7 vers) Rêve, présentation du personnage
Liaison par rime « oir » et couplet d’alexandrin
8-18 « dédaigneuses » (11 vers)
Changement de rime et de mètre 19-25 « solitude » (7 vers) } 18 vers de prétendants, possibilités matérielles
Changement de rime et de mètre mais clôture avec la rime embrassée « inquiétude » 26-36 « visage » (11 vers) 37-43 (7 vers) } 18 vers sur la décrépitude et la résolution
Introduction : fable en diptyque. Transposition humaine et économie de la morale, répartie dans les interventions du narrateur qui construisent l’ironie de cette fable à ranger aux nombres des renversements de situation. Morale inchangée, mais son degré d’application s’élargit.
Comment la transposition humaine permet-elle d’enrichir la réflexion sur les effets paralysants de l’orgueil d’une critique des comportements amoureux ?
I. Les données d’un choix trop tardif.
Un schéma attendu : l’autocontradiction
≠ mise en scène poétique des promenades de l’oiseau élancé, tout est dit d’avance, parce que la morale est déjà connue et que sa cible est énoncée au 1er vers : excès d’orgueil féminin et aussi projet de mariage. Le narrateur de la fable, lui, prétend s’exempter de ce choix ; il assume l’impossibilité de satisfaire son amour-propre. Par la suite, ce défaut, qui est un aussi un péché, du point de vue chrétien, se précise avec l’identification d’un groupe : « précieuses ». Personnage deviendra ridicule dans son inversion d’attitude : ironie par antiphrase « on n’aurait jamais cru » (v. 41) alors qu’il était